Le Brexit a aiguisé les appétits. Les capitales européennes voudraient toutes accueillir les financiers de la City. Dans cette grande entreprise de séduction, Paris n'est pas la dernière
La chose tient à la fois de la guerre silencieuse comme les diplomates et les financiers savent en mener, et de la "danse du ventre".
Depuis plus d'un an maintenant, depuis la décision, le vote, des britanniques de quitter l'Europe, plusieurs capitales européennes rêvent d'attirer dans leurs murs les financiers et les entreprises de la City de Londres. Chacun a vite compris que la finance ne quitterait pas l'Europe, premier marché mondial, et que les entreprises allaient chercher une nouvelle adresse, européenne, qui leur permette de conserver les bénéfices intra-communautaires.
Dans cette rude bataille, Paris vient de réaliser une très belle prise en décrochant la très convoitée Agence bancaire européenne basée à Londres. Et notre capitale déploie beaucoup d'énergie pour séduire les entreprises britanniques.